ESTIVAD' EDITO

Cliquez pour agrandir l'image
Cette idée m'a traversé l'esprit un soir en m'écoutant parler.

J'ai rêvé d'être un artiste et pouvoir faire mon numéro. Je me voyais en haut de l'affiche et… j'apparaissais sur scène sous un tonnerre d'applaudissements, la salle n'avait d'yeux que pour moi, c'est normal, j'étais le meilleur, les autres n'étaient-ils pas là comme seconds rôles. Le public m'était acquis et hurlait dès ma première réplique. Aux autres pauvres comédiens sans beaucoup de talent, eux, je donnais beaucoup de conseils guidés par ma grande expérience. Surtout à tous ces jeunes qui sont si, comment dirais-je… très malléables, eux, de « vrais-amateurs».  Mon texte, bof, il y avait  le souffleur qui est là pour moi, non ? Déjà que le metteur en scène n'avait  même pas la gentillesse de comprendre que je ne pouvais pas être à l'heure aux répétitions… C'est que moi, j'ai des obligations mondaines et que je dois être au-devant du plateau s'il veut des spectateurs à mon spectacle. Comme tous les cracks, je prenais un petit remontant pour me donner du cœur à l'ouvrage et oublier le trac. Je lisais, dans le journal  des professionnels, le vrai, toutes les louanges destinées à mon talent. Je dois vous dire que parfois, quelques pseudos journalistes, qui n'y connaissent rien au théâtre, faisaient  des pamphlets insultants, insinuant que je pourrais faire mieux. Pour qui se prennent-ils ceux-là ? Et puis, ce metteur en scène, encore lui ! Toutes les troupes où il passait disparaissaient  par son incapacité. C'est vrai qu'il n'avait que toute sa vie de pratique… Dans ma voiture de fonction (bien évidemment)  je signais des autographes pour tous mes fans qui ne voyaient, et c'est bien normal, que ma prestance, mon sens du personnage, de la scène et du lyrisme.
Au petit matin, tout en sueur et plein d'effroi, je me suis enfin réveillé. J'ai compris que j'avais fait un cauchemar et que, ouf, je n'étais qu'un humble comédien sans talent.

Jean-Luc

Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde,  l'odrre des ltteers dnas un mtos n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soit à la bnnoe pclae.
Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème.
C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.

Etonnant, non ?
Jean-Luc

Retour

RENCONTRE AVEC JULIEN DINEUR…  

Cliquez pour agrandir l'image
UNE AUTRE FOURMI DU FESTIVAL…


Hier, je vous présentais Dominique…  C'était sans compter avec Julien, l'autre régisseur, tout aussi efficace, tout aussi courageux que son aîné…  Julien, c'est le responsable du Studio, une salle de 120 places…  C'est lui le maître des « potars », c'est lui qui cours de droite à gauche et parfois inversément pour rassurer les compagnies, c'est lui qui a toujours le sourire quand rien ne va, mais que ça va quand même fonctionner…
Et puis le soir, c'est lui qui installe le matériel de sonorisation et d'éclairage de la Place aux Foires, il jongle entre les chants, les gobelets de spécialités locales, les morceaux de charcuterie et autres pâtisseries pour rendre la soirée agréable.  C'est lui aussi qui prévoit la protection du matériel rapide en cas de pluie…
Merci Julien pour tout ce que tu donnes aux compagnies, j'espère que tu seras présent encore en 2012 et bonne route dans ton métier de régisseur…
Fabrizio
.
Retour

On a vu et applaudi


« Théâtre Sans Animaux » de  Jean-Michel Ribes


Ce jeudi après-midi quasi caniculaire n'a pas empêché les  spectateurs  de répondre à l'aimable invitation qui leur était faite et c'est en masse qu'ils se sont rendus dans la petite salle du centre de Marche.  Ils ne l'ont pas regretté. Il  faut dire qu'il y avait  la référence RIBES ... un auteur dont ne se lasse pas mais pour lequel il faut tout de même... se montrer à la hauteur. Et ce fut le cas.
« L'Art-Scène », soit nos artistes locaux, ont déjà montré une «étape» bien avancée d'un travail en cours et non, comme on aurait pu le craindre, une simple ébauche. En cela, il faut certainement féliciter le metteur en scène qui a gardé à l'esprit un certain respect du public en proposant quatre séquences les plus abouties.  Les comédiens l'ont bien suivi, de la plus jeune au plus âgé et malgré un texte , disons assez pointu pour des non francophones, leur jeu a su faire passer beaucoup de choses.. Nous avons bien retrouvé l'humour tout personnel, à la fois absurde et caustique, de l'auteur, fin observateur des rapports et travers humains. Dans «Théâtre sans animaux », ensemble de 9 courtes pièces, il s'attache plus particulièrement aux familles de style « français moyen » où sous les apparences souriantes, des drames peuvent couver...
Commençant, avec « Dimanche », par cette intrusion d'objet insolite dans un trio familial : Nadine Delatine, Manon Paquay, Pierre Denis, ce sont ensuite en duos qu'eurent lieu les « batailles »... Bonne idée d'adapter  « Egalité-Fraternité » et de transformer les deux hommes  (ces hommes trop souvent gâtés dans les distributions !) en deux femmes, interprétées par deux comédiennes, excellentes dans leurs registres respectifs , Jacqueline/Isabelle Delille et Andrée/Monique Leboutte. De même, excellents étaient Frédéric Mazzocchetti, le coiffeur-goéland et sa clientE, Christine Jacquet. « Tragédie » - la Première à la Comédie Française ou la rupture tragi-comique d'un couple - permettait à Carine Bonjean et Roger André de clore en beauté cette partie d'un spectacle « en devenir » ...mais dans le sens « qui sera enrichi d'autres saynettes ».
Suzane

COMPAGNIE « ARLEKIN » - LITUANIE


Frais, beau, drôle, touchant, …  Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier le spectacle offert par les jeunes clowns lituaniens !  Que de créativité, que de générosité dans le travail de ces artistes en herbe !
Félicitations à Tatjana Timko qui a réussi à utiliser le charisme de chacun de ses clowns, le talent de chacun et les rendre présents sur le plateau.  Quelle gageure de tenir la scène seul, face à l'impressionnant public des Estivades. Ils l'ont fait ! Rien de plus à dire…  Sinon de rappeler le prénom de tous ces beaux clowns :  Michail, Anzelika, Aleksandr, Sergej, Roman, Pavel, Konstantin, Andzej, Gerogij, Edgaras, Julija et Veronika….  BRAVO !!!!!!!! 

CHŒUR GEORGES BRASSENS  - RUSSIE


Seconde partie de notre soirée dédiée aux pays de l'Est, le Chœur Georges Brassens, nous  a proposé encore une fois un beau programme de chansons françaises.  Jacques Brel est à l'honneur pour cette première partie : « Amsterdam », « Quand on n'a que l'amour », « La Quête », et un « Vesoul » très orignal…  Ensuite les années 60 sont évoquées, les mains et les pieds commencent à s'agiter, les têtes sont prises de convulsions et impriment un mouvement ondulatoire ou au contraire, trépignent au rythme des chansons souvenir…  A la clôture, une chanson dédiée à la bonne ville de Marche fait se lever la salle, qui pour l'occasion accueillait de nombreux Marchois venus spécialement pour eux… Serait-ce le résultat de la promotion effectuée par le groupe en début de semaine sur la Place aux Foires ?... A méditer…
                                                                                                                                                Fabrizio
Retour

Á ne pas rater aujourd'hui (Après-midi)

Cliquez pour agrandir l'image
Par la Compagnie « Tous à vos nez » (FRANCE)

CINEMACLOWNS
Didier et sa troupe sont de retour avec un spectacle de clowns issu des ateliers et stages qu'il propose au sein de sa compagnie…
Six clowns amateurs ont écrit un spectacle autour des musiques ou dialogues de cinema.  Un travail clownesque construit sur des improvisations…  A voir absolument !

Á ne pas rater aujourd'hui (Soirée)


La « Comédie de la Retraite » : «Tunnel or not Tunnel ?»

Cette compagnie aime effectivement... la comédie.  L'idée de former une troupe théâtrale, née dans une «salle des profs» déboucha sur un premier spectacle, en 1986 : «Ces Dames aux chapeaux verts» de Germaine Acremant . Depuis lors, une liste de pièces d'auteurs confirmés ou non, le plus souvent qualifiées de «comédies », est trop longue à détailler, d'autant que ces années furent ponctuées de prix et récompenses divers. Pour marquer ses vingt ans d'existence, la « Comédie de la Retraite », toujours en pleine forme, s'est offert l'appui d'un metteur en scène professionnel, Victor Scheffer, pour « La Nuit de Valognes » de Eric-Emmanuel Schmitt. Le spectacle théâtral est devenu un rendez-vous incontournable du calendrier scolaire.
« Tunnel or not Tunnel ? » est par contre la première pièce de théâtre d'Yves Annoye.  Ecrite « sur commande », cette première oeuvre a déclenché un processus chez l'auteur « qu'il n'arrive plus maîtriser », dit-il et, à l'heure actuelle, ayant découvert une forme qui lui convient parfaitement,  il travaille sur une nouvelle pièce « plus ambitieuse »  tandis que c'est à un premier roman  qu'il met la dernière touche : «Rencontre de cristal». Souhaitons-lui encore d'autres rencontres,  de cristal ou d'or, ici, ailleurs, bientôt, dans trois ans...qui sait. Voilà qui répond parfaitement à l'un des objectifs de base des Estivades : être un tremplin pour de nouveaux auteurs.
Dans cette histoire médiévale (sur fond de vieille querelle entre francophones et anglophones), il est question d'un château français assiégé depuis de longues semaines par les Anglais. A l'extérieur, ceux-ci semblent s'activer de manière bien étrange et puis, il y a cette rumeur qui circule : ils seraient en train de... creuser un tunnel en direction des murs du château…

Suzane
Cliquez pour agrandir l'image
Retour

Les Colloques

Cliquez pour agrandir l'image« Flambeau de tunnel : un hommage» par la Compagnie Jouad'art (Maroc)

Pour des raisons propres à la fédération, le Maroc n'a pas pu, comme en 2000, 2003 et 2006, présenter un spectacle répondant aux conditions de participation des Estivades.
Bouleversés par le décès de Guy Villers, ils ont souhaité pouvoir lui rendre hommage.
La ville d'Oujda est située à l'est du Maroc, près de la frontière algérienne. Ils ont été colonisés par les Français dès 1907 et le français est leur deuxième langue nationale. Beaucoup de troupes jouent dans cette langue.
La fédération marocaine regroupe 141 compagnies dont beaucoup jouent en arabe, d'autres en français ou encore en berbère. Dans chaque compagnie, il y a différents âges, et des femmes aussi. Le théâtre n'est pas réservé aux hommes et le port du voile n'est pas une question essentielle au Maroc.
Mohamed Ben Jeddi, l'auteur du texte, l'a écrit en arabe (il est professeur de littérature classique arabe) et c'est Monsieur Kerma (professeur de français) qui l'a traduit. La préparation du spectacle a duré un mois. Normalement, le rôle interprété par Abdou était prévu pour être joué par une comédienne mais celle-ci n'a pas obtenu son visa et n'a donc pu venir en Belgique. Abdou a repris ce rôle et a travaillé avec Monsieur Kerma pour évoquer les grandes étapes de la vie de théâtre de Guy Villers.
Les deux comédiens ont suivi les indications du metteur en scène, Mohamed Ben Jeddi, dans l'interprétation de leur rôle. Si certaines personnes parmi le public ont rencontré quelques difficultés à comprendre le spectacle parce qu'ils ne connaissaient pas Guy Villers, cette évocation a malgré tout ému tout le monde. La sensibilité, la finesse du propos, la délicatesse des images offertes ont profondément touché le public.
Les thèmes traités par le théâtre amateur marocain sont multiples : sociaux, politiques, comiques, patrimoine folklorique et populaire,…Malheureusement, c'est le théâtre professionnel qui draine toutes les subventions.
Au début, le théâtre amateur marocain se composait surtout de traductions d'auteurs classiques. Après 1970, il a présenté des œuvres d'auteurs contemporains et s'est affirmé plus revendicatif car c'était une époque de dictature. Le théâtre amateur a participé au combat pour l'émancipation sociale et beaucoup de comédiens ont été jetés en prison. Le plus grand auteur Oujdi a, lui aussi, fait de la prison pour avoir écrit des pièces engagées qui ont eu, pourtant, une influence considérable.

 Shakespeare in love » par l'Accademia dello spettacolo (Italie)

L'Accademia dello spettacolo n'est pas une compagnie traditionnelle mais un groupe de jeunes qui représentent toutes les régions de l'Italie (Rome, Toscane, Emilie, Marches, Lombardie, Naples). Chaque année, l'Accademia est formée de jeunes sélectionnés dans les troupes italiennes. Ils développent un travail sur une année puis un autre groupe de jeunes les remplace. La FITA compte officiellement 1300 compagnies et toutes peuvent envoyer leurs jeunes comédiens talentueux à l'Accademia.
Les répétitions ont lieu tous les jours, du lundi au vendredi pour présenter le spectacle le dimanche. Travail intensif donc puisque le spectacle est monté sur 6 jours ! Comment est-ce possible ?
Le metteur en scène de « Shakespeare in love » a téléphoné aux metteurs en scène respectifs de chaque jeune pour connaître ses capacités, ses spécialités (chant, danse, …). Ensuite, il a travaillé chez lui. Le dimanche soir, il a distribué les rôles et ils ont répété 8 heures par jour pendant 6 jours. L'amitié et la complicité se sont très vite créées entre eux.
Pour ce spectacle, le thème du tunnel les a inspirés. En prenant Shakespeare comme prétexte, ils ont voulu exprimer le tunnel d'un amour juvénile qui se termine en tragédie (Roméo et Juliette), le tunnel de l'amour interdit (Hamlet) et le tunnel de l'amour « coup de foudre » (La Mégère apprivoisée). Ils se sont servi de la commedia dell'arte, typiquement italienne, pour montrer non seulement ce qui se passe sur scène mais également tout ce qui se passe autour de la scène, avant et pendant un spectacle. Ils ont exploité successivement : la farce (Roméo et Juliette), le mode classique (Hamlet) et la technique de cirque (La Mégère apprivoisée).
Un regret est exprimé par les participants : le spectacle leur a paru trop court. En fait, il a été coupé de plusieurs scènes car leur fédération leur avait conseillé de ne pas dépasser une heure.
L'Accademia représente souvent le théâtre italien et la FITA dans les festivals internationaux à l'étranger car elle représente différentes régions de l'Italie mais d'autres troupes, d'autres compagnies, jouent également à l'étranger. 
Christiane
Retour

UNE AVENTURE APPELEE « ESTIVADES »

Cliquez pour agrandir l'image
La compagnie de l'Hémione ou quand un rêve devient réalité !
De la rencontre avec Alain Gibaud à notre sélection pour représenter notre fédération …


En apprenant l'existence des Estivades, ils ont tenté le coup. Ils ont rencontré Alain Gibaud, et présenté leur spectacle en novembre dernier. "C'est au début janvier me raconte Nadhia que nous avons appris notre sélection. Je vous dit pas la fête que l'on a fait. C'était extraordinaire pour nous de pouvoir montrer le travail de notre compagnie, de nous exporter, de rencontrer d'autres amateurs aussi passionnés que nous".
J'entame alors une conversation avec Yves Plazas et Nadhia Belaidi, les deux locomotives de cette compagnie. Je pose les questions, ils y répondent, spontanément.

Pouvez-vous nous parlez-nous de votre aventure avant la Première de "Ceux d'à côté", ce dimanche 2 août ?
L'idée des Estivades dans un premier temps, c'était la possibilité de travailler avec un auteur contemporain. Ca nous semblait inaccessible. Nous avons rencontré Alain Gibaud lors d'un festival et le courrant est passé entre nous. Monsieur Carbou, de la fédération nous l'a présenté. Il a adhéré au projet et voilà, l'aventure démarrait. Il a écrit la pièce en deux mois et demi, nous l'avons montée en cinq mois. Le comité de sélection est venu la visionner et nous a retenus comme représentants français. Ce fut une véritable fête pour nous.

Vous voilà sélectionné, il faut maintenant trouver les moyens pour pouvoir vous rendre à Marche. En effet, même si l'organisation des Estivades prend en charge une partie des frais, cela coûte cher de passer une semaine entière ici ?
Nous connaissions une personne travaillant à la mairie. Cela nous a permis de pouvoir contacter le Conseil Régional ainsi que les différentes autorités à même de nous subventionner. Nous avons eu beaucoup de promesses d'aide mais de manière concrète ça s'est limité à zéro zéro zéro centimes d'euro ! Nous n'avons rien reçu. C'est vrai que cela est difficile de voir la reconnaissance que nous avons ici en Belgique et de voir que dans notre propre région, dans notre propre ville, Thuir, aucune aide ne nous a été apportée.
Il a donc fallu faire preuve d'imagination. Nous avons organisé une soirée spectacle sur le thème de la Belgique. Les Belges de la région ont répondu présents, Madame le Consul belge de Perpignan et l'Ambassadeur étaient là aussi pour nous soutenir. La recette n'était pas suffisante mais cela nous a bien aidé. Nous avons fait d'autres choses bien entendu et puis, notre jeune compagnie a puisé dans ses fonds propres et nous voilà. Les artisans de la région nous ont aussi aidés. On ne regrette rien. Sauf peut-être ce manque de reconnaissance chez nous. Surtout quand on voit les moyens dont disposent certaines compagnies venues d'Italie, d'Espagne, de Suisse etc … Nous sommes dans un festival international, c'est incroyable non ? Le bourgmestre de Marche a fait un très beau discours en disant qu'en temps de crise, au contraire, il fallait donner les moyens aux artistes de s'exprimer. Nous comprenons que la crise est là et bien sûr, ça se répercute sur la culture ! Ce discours est bien différent chez nous. Nous avons déjà du mal ne fusse que pour rencontrer un responsable à la mairie, c'est vous dire si on est époustouflés ici par tant d'intérêt. La F.N.C.T. nous a soutenu moralement et certains représentants étaient d'ailleurs présents lors de notre spectacle.

Ces Estivades vont-elles changer quelques choses dans votre manière de fonctionner ?
Cela nous a conforté dans l'idée qu'il fallait faire du théâtre de qualité, oser faire du théâtre autrement, oser créer. Ce festival nous permet de faire des rencontres, de belles rencontres. Celles-ci nous apportent beaucoup. Elles nous permettent d'évoluer, on apprend de tous ici ! En tant qu'amateurs nous pensons aussi que ces Estivades donneront envie à d'autres personnes de faire du théâtre. Cette expérience solidifie notre groupe, elle nous soude plus encore. Les échanges que nous avons eus ici sont de véritables aventures humaines, pleines de richesse. On savoure chaque instant, chaque spectacle. Nous allons travailler dur afin d'avoir l'honneur de pouvoir de nouveau représenter la France dans une prochaine édition.

Nous n'avons pas cette année donné la parole à de nombreuses troupes comme nous l'avions fait lors des éditions passées. Nous avons plus axé sur le contenu des spectacles. Pourtant, j'avais très envie de vous raconter l'aventure de l'Hémione; cela aurait pu être une autre compagnie. En effet, pour chacune d'entre-elles l'aventure est différente et pourtant le résultat est là, avec beaucoup ou peu de moyens, vous nous avez tous présenté des spectacles d'une qualité incroyable.
Je profite des dernières lignes que j'écris pour ces Estivades 2009 pour dire à quel point le sourire permanent des membres de l'Hémione restera un grand moment de joie pour moi. Il y a des personnes qui ont autour d'eux une aura positive, c'est le cas avec cette trop sympathique compagnie. J'espère les revoir bien vite et surtout que rapidement, dans leur région, les autorités se rendront compte qu'il ont là une compagnie de qualité qui, avec un peu d'aide, pourrait sans aucun doute progresser très vite et nous étonner encore et encore ! A très vite chers amis du sud.
Nicolas
Retour
Cliquez pour agrandir l'image

Estivades Info N°7 - Version complète

Version PDF
Estivade_info8.pdf


Copyright © 2010. Tous droits réservés.Dernière mise à jour le samedi 9 janvier 2010