ESTIVAD' EDITO

Cliquez pour agrandir l'imageNous voici installés, depuis quelques jours déjà, dans cette région mystérieuse de Famenne-Ardenne, riche en légendes : diable, fées, fantômes et... « sotais »  ou « nutons » (ailleurs : lutins, fardadets, trolls... et autres ancêtres de nos nains de jardin).  On le sait, en une seule nuit, ces petits personnages farceurs  (mais incroyablement véloces) font apparaître ce que vous mettez  des jours ou des mois à réaliser.
Et bien, figurez-vous, chers Estivadiers, que l'Incroyable pour nous, esprits rationnels et blasés, s'est produit ! Nous avons fait le constat, et par trois fois, que celui qui a dit que « dans toute légende il y a un fond de vérité », et bien ...il avait diablement raison.
Alors que, péniblement, au terme d'une longue enquête tenant du journalisme d'investigation le plus pointu, nous avions réussi à extorquer de précieuses informations, ou , au contraire, mais tout aussi péniblement, nous avions réussi à tirer la substantifique moëlle d'un bon gros dossier - ouf ! - pour  in fine, vous offrir ce précieux petit objet que vous trépignez de tenir entre vos mains avant de pouvoir entrer dans la salle - re-ouf ! - ne voilà-t-il pas que des piles de ces objets (appelés « programmes ») viennent magiquement garnir  tout comptoir accueillant au coeur même des Estivades !  Hier mercredi,  dernière malicieuse provocation, c'est notre bureau même (pourtant encombré) dans la  Cellule Presse (familièrement appelée aquarium ou vivarium) qui reçut le mystérieux colis, se moquant ainsi allègrement de notre technologie moderne !
Nous  qui n'avons rien d'un Harry Potter, hélas, et qui bien qu'admiratifs, sommes fort dépités tout de même, nous voilà plongés dans la plus profonde perplexité ...
Alors, très chers amis Estivadiers, nous comptons sur vous, sur le sotai qui sommeille en vous, aidez-nous ! SOS-HELP ! Dénoncez, trahissez, fournissez-nous le moindre indice qui nous mettrait sur la piste de nos collaborateurs clandestins mais non sans-papiers, eux... Nous n'avons aucune mauvaise intention à leur égard ! Au contraire, déchargés de cette tâche (importante certes mais accaparante), nous pourrions  alors, dans un avenir proche (trois ans, c'est ça ?)  nous consacrer entièrement à votre quotiden favori : le présent  ESTIVADES INFOS !
Suzane
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RENCONTRE AVEC DOMINIQUE LAMETTE .

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REGISSEUR DE LA MAISON DE LA CULTURE DEPUIS 21 ANS .

Hier soir, pendant la répétition de l'Accademia dello Spettacolo, je me suis glissé le plus discrètement possible dans la régie (pour ceux qui connaissent ma carrure et ma maladresse, il est facile de comprendre que la discrétion est un exploit pour moi) pour observer le travail de Dominique, le Régisseur de la Maison de la Culture et échanger quelques mots avec lui. Il était en effet temps de braquer pour une fois les projecteurs sur celui qui éclaire et fait briller les artistes sur scène.  Je peux vous dire que je ne regrette pas cette petite causerie au milieu des câbles et des curseurs, car Dominique est un vrai passionné, un vrai créateur, un homme de spectacle.
Dominique, pendant dix jours, monte sur le pont à 9h00 pour terminer sa journée à minuit…  Quinze heures par jour, il tente de rendre la vie des compagnies qu'il accueille plus facile. En effet, ce n'est pas  évident pour les troupes qui débarquent aux Estivades, souvent avec une création, d'avoir un plan de feux complet, de s'adapter à l'immense plateau de la Maison de la Culture (souvent dans nos compagnies, les plateaux sont un peu plus petits…).  Et puis il y a le stress, et bien souvent le régisseur du lieu « hôte » à un rôle d'apaiseur…
Dés le début de notre conversation, j'ai été frappé par la passion qui anime Dominique. Depuis 21 ans, il a accueilli des centaines de compagnies (sept Estivades à son actif, plus son travail « normal » au sein de la Maison de la Culture…), il participe aussi aux créations des spectacles locaux.  Il avoue d'ailleurs s'éclater comme un fou dans les créations lumières mais aussi de décors.  Et oui chers amis, Dominique adore la création scénique et la scénographie… A bon entendeur…
Quand je lui demande de me donner une anecdote vécue aux Estivades, comme ça, à brûle-pourpoint, il me parle de la première édition, celle de 1986, il n'y travaillait pas encore mais il connaissait les techniciens de l'époque qui lui vantaient le Festival, pour ses qualités artistiques bien entendu, mais aussi pour les charmes « exotiques » venus de pays plutôt latins et arborant de jolies chevelures sombres…  Il décide donc d'aller voir un spectacle venu du Portugal avec une compagnie composée exclusivement de jeunes filles (tiens ?) et dirigée par une dame assez autoritaire et protectrice…  La surprise était que toutes ces jeunes étaient légèrement vêtues sur scène… Dominique tomba amoureux des Estivades avant d'y travailler…
Dominique est un homme sensible, dévoué aux compagnies, amoureux du travail bien fait, un passionné de théâtre, de spectacle… UN ARTISTE… UN VRAI !

Fabrizio
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La cuisine des Estivades ou la "Compagnie du Resto"

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Voilà la 7ème édition des Estivades où l'équipe d'Ahmed assurent la restauration des estivadiers. Je suis allé les voir afin de vivre un moment à l'intérieur des cuisines et me rendre compte de l'importance du travail effectué par ces chaleureuses personnes.
Je ne vais pas vous dire ici qui a dit quoi. J'ai simplement ouvert mon micro et nous avons discuté tout naturellement. Les réponses aux questions posées viennent de tous.

Les "Estivades", en quelques chiffres … Pouvez-vous nous dire ce que représente la quantité de repas que vous servez sur cette semaine ?
Oh mais c'est impressionnant ! Dans l'ensemble si on parle des petits déjeuners, des diners et des soupers on peut dire qu'on en arrive à près de 3500 repas !

Vous êtes en congé normalement puisque les étudiants sont en congé. Vous êtes là spécialement pour les "Estivades" ?
Oui, on réserve ce moment. On a d'ailleurs des contacts très tôt avant le début des Estivades afin de déterminer les menus, l'organisation etc … Tous les menus sont fixés avec l'organisation plusieurs mois à l'avance afin de pouvoir être traduits et envoyés aux compagnies participantes.

Il y a-t-il une différence de travail pour vous par rapport à ce que vous vivez au cours de l'année avec les étudiants?
C'est totalement différent, il n'y a pas de comparaison possible. Ici, c'est cool, on est moins stressé, les gens sont supers gentils. C'est évidemment plus de travail mais c'est tellement plus agréable.

On parle aussi plusieurs langues, est-ce un problème pour vous ?
Non, on a toujours pu comprendre tout le monde. Le langage des signes fonctionne bien ici. On n'a jamais eu de grosse tuile !

Vous êtes les ouvriers de l'ombre même si on vous voit tous les jours, à titre personnel, ces rencontres vous donnent-elles envie d'aller voir les spectacles ?
Ah ! ce serait avec plaisir mais impossible. Vous savez nous travaillons de 7h du matin à 21h, chaque jour afin que tout soit prêt. On vous avoue que ça ne nous laisse pas beaucoup de temps pour participer en tant que spectateur. Il faut assurer les repas mais aussi les commandes etc… Le repas dans l'assiette ce n'est qu'une partie de notre travail.
Et puis la cuisine a changé, les règles sont très strictes. Nous avons reçu cette année un label de qualité de la Communauté française. Il est important pour nous de le conserver. Nos menus sont étudiés afin de correspondre aux normes alimentaires que demande ce label dont nous sommes fiers ! Nos menus sont contrôlés par des diététiciens. Nous ne cuisinons plus de la même façon.

Gardez-vous des contacts après les Estivades avec des participants ?
Très peu. Nous avons gardé des contacts avec quelques personnes, nous nous écrivons aux fêtes. Mais dans l'ensemble, une fois l'édition terminée, nous n'avons plus de nouvelles avant l'édition suivante. Monsieur Villers nous envoyait quelques fois des revues et des informations. On fait aussi partie un peu de votre grande famille du théâtre. En tout cas, nous ressentons cette énergie qui vous lie tous. Nous sommes un peu à l'extérieur mais ça nous fait vraiment plaisir de voir cet enthousiasme et aussi la gentillesse de toutes les personnes qui passent ici. C'est gai de travailler dans cette ambiance. Vous savez, nous sommes en vacances, si il y avait des problèmes, nous ne serions pas là. Non, on passe aussi un excellent moment en votre compagnie. Et il faut souligner que les personnes qui font partie de l'organisation des Estivades sont particulièrement sympathiques, ça nous motive. Vivement 2012.

L'équipe "cuisine" est composée de Ahmed Karmaoui, Marie-Claire Schumer, Chritiane Lincé, Virginie Mignon, Séverine Pigeon et Johnny Uittebroek.
Vous aurez certainement maintenant un autre regard, un autre sourire envers cette "Compagnie du Resto". N'hésitez pas à le dire le bien que vous pensez de leur travail. Pour ma part, je le dis clairement : MERCI à tous pour autant d'attention et de disponibilité.
Bon appétit: mais devons-nous encore vraiment le dire ?
On sait que ce sera bon de toute façon …

Nicolas
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On a vu et applaudi


« Flambeau de Tunnel ‘Un hommage' »
(Maroc)


Un peuple qui dit merci, merci d'avoir été accueilli, accueilli aux Estivades par  Guy, Guy qui chemine au gré de la pièce de veste en casquette, de casquette en accessoires de théâtre sortis d'une simple valise, simple comme l'était le Monsieur.

Merci pour cet éloge qui aurait pu faire peur par sa démarche, mais qui sut pas sa simplicité et par sa pudeur nous arracher des larmes. Jamais nous n'avons vu de jérémiades, mais de la poésie et de l'espoir et une énorme reconnaissance pour tout le bonheur que Guy nous a permis de vivre.
Le passage du flambeau, moment fort de cet hommage, même si  cette image a été mille fois galvaudée au gré des années, prend ici tout son sens et donne l'espoir, tant voulu par les fondateurs des Estivades que l'aventure continue…
La danse, les chants, les rites et les langueurs imprégnées de senteurs des pays du Maghreb nous ont donné un spectacle, un vrai spectacle qui se devait d'être vu de tous.

Jean-Luc

ACCADEMIA DELLO SPETTACOLO – Italie


« Roméo et Juliette », « Hamlet » et « La Mégère Apprivoisée » à la façon
commedia dell'Arte … Tout un programme !
Quand on connaît le talent des comédiens de l'Accademia, on attendait un beau travail de virtuoses…  On n'a pas été déçus !
Des jeunes comédiens plein d'énergie qui prennent place sur des tréteaux typiquement « commedia », des costumes magnifiques des lumières astucieusement simples et mettant en valeur le « décor naturel » de la Maison de la Culture …  On part pour une petite heure de Shakespeare en version italienne !  On reconnaît les scènes mythiques de ces trois classiques, même ceux qui ne comprennent pas la langue de Dante peuvent suivre, admirer la performance des comédiens et danseurs (mention spéciale pour la belle Ballerina  aux allures de gitane italienne), un annoncier charismatique et  très drôle nous raconte les scènes dans un anglais assez approximatif, un souffleur bien présent…  Tous les ingrédients étaient là pour passer une belle soirée et ça commence vraiment bien avec une version très drôle de « Roméo et Juliette », une Juliette pulpeuse et un peu tigresse qui tente d'attirer dans ses filets un Roméo assez maladroit qui se prend le balcon dans les dents et trébuche dans des buissons trop vivants pour être de simples végétaux, premier interlude, et nous attendons avec impatience la version d' «Hamlet ». A partir de là, les accidents façon commedia sont moins nombreux, les deux scènes suivantes sont jouées en total respect de l'auteur avec beaucoup de technique et de maîtrise (performance à saluer !) mais nous restons un peu sur notre faim en matière de rires, dommage…  Ce spectacle mérite un travail plus approfondi sur les improvisations qui permettront de ponctuer les scènes de trouvailles comiques, car des idées ils en ont ! Aucun doute là-dessus ! Bravo l'Accademia !

Fabrizio
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Á ne pas rater aujourd'hui (Après-midi)


« Art-Scène » : « Théâtre sans Animaux »
Nous voilà devant un cas tout à fait particulier : les Estivades sont accueillies dans la ville de Marche et c'est « en accueil » que la troupe locale, nous présente une étape de travail de la pièce qui ouvre sa saison. Une sorte de visite pour spectateurs VIP ou  au choix, « portes ouvertes » chez Art-Scène.
Oui, bien sûr... ça vous dit quelque chose ! Effectivement, il s'agit bien de cet ensemble de pièces courtes dû à la plume alerte de Jean-Michel Ribes, créé en 2001 au Théâtre Tristan Bernard de Paris, publié la même année chez Actes-Sud et couronné en 2002 de « Molière » divers : meilleur spectacle comique, meilleur auteur, meilleur second rôle.  Ribes, ce pote à Topor, est à l'aise dans l'absurde comme  le « Souvenir » d'un « Goéland » dans un  beau « Dimanche ». Et c'est Topor qui dit de lui : « il a le pouvoir de destruction d'un révolver automatique chargé dans la main d'un tireur d'élite. Jean-Michel Ribes vise posément. Il appuie sur la gâchette, la balle atteint toujours son but. Il est « terre ribes » ment drôle . »
C'est donc pour nous divertir et faire travailler nos zygomatiques que « Art-Scène » a lancé cette sympathique invitation.
Suzane

Á ne pas rater aujourd'hui (Soirée)


Ce soir est une soirée riche avec deux spectacles au programme !
Les  deux compagnies venues de l'Est nous proposent un programme entre rire et émotion, les clowns de Lithuanie tout d'abord qui participent pour la première fois aux Estivades, suivis par le Chœur Georges Brassens de Moscou qui se rappelle à nos bons souvenirs de 2006.

Par la Compagnie « Arlekin » (LITHUANIE)
SMILE-DOT-NET
La Compagnie « Arlekin » nous convie ce soir à un spectacle de clowns, donc principalement basé sur l'expression corporelle et le non-verbal et qui sera donc compréhensible par tous.
Difficile d'en dire plus concernant le spectacle, la surprise doit rester entière. Laissons-nous donc aller pour un voyage dans l'univers de cette troupe Lithuanienne qui compte bien prouver encore une fois par son théâtre, que le langage du corps est bien plus communicatif que le langage parlé…

Par le Chœur Georges Brassens  (RUSSIE)
CHANSONS YEYE + HOMMAGE A JACQUES BREL
Le « Chœur Georges Brassens » de Moscou est de retour à Marche pour nous offrir une nouvelle soirée musicale. Cette année à l'occasion du quatre-vingtième anniversaire de la naissance de Jacques Brel, Alexandre et son groupe nous proposent un hommage au « Grand Jacques ».Ensuite, afin de terminer la soirée en beauté, le Chœur a revisité les standards des chansons « Yéyé » des années 60…
Fabrizio
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Les Colloques

Cliquez pour agrandir l'image« Dans une autre vie » par les Dispart@ (Suisse)
La troupe a été créée en 2004 par Janine Constantin lorsque la fédération francophone suisse, la FSSTA, a organisé la biennale du théâtre amateur. Elle se compose de 4 membres effectifs et d'autres comédiens les rejoignent en fonction des besoins de chaque projet. C'est donc une troupe composite, disparate, dispart@.
Un auteur leur a proposé son texte sur le thème du tunnel, puis cet auteur leur a retiré son manuscrit qui, autobiographique, soulevait des problèmes dans sa famille. Voilà donc notre troupe sans texte pour les Estivades. La Présidente de la fédération, Natacha Astuto, a relevé ce premier défi, s'est lancée dans l'écriture et produit le spectacle que nous avons apprécié. Un texte efficace, qui va droit au but. Le deuxième défi c'est que la troupe l'a joué pour la toute première fois ici, aux Estivades. Une prouesse ! Le temps de répétition (depuis la mi avril, quand le texte a été achevé) a été très court mais très intense. Le metteur en scène, Cédric, est un fou de cinéma. Dans le théâtre, il aime jouer avec tous les moyens techniques mis à sa disposition. Le rythme de la pièce est dû au texte, écrit en tableaux, mais aussi parce que Cédric a appliqué la théorie hitchcockienne : « dans une réplique, tout ce qu'on peut montrer, il faut l'enlever du texte». Natacha a refusé de s'impliquer dans les répétitions, dans la mise en scène. Quand l‘auteur donne sa pièce, elle ne lui appartient plus. C'est au metteur en scène et aux comédiens d'apporter leur vision.
Cédric a ses méthodes pour « aller grailler dans les tripes » (pour la traduction, voir Janine Constantin !) de ses comédiens. Ils doivent connaître le texte, bien sûr, mais ils doivent surtout le ressentir. Cela semble, au début, très cérébral, intellectualisé mais redevient concret au bon moment. L'approche psychologique de Cédric les a finalement beaucoup aidés. Un comédien doit faire preuve d'un grand talent pour arriver à transmettre ses émotions.
Le personnage d'Olivia a été difficilement construit par la comédienne. Elle a une personnalité plutôt cérébrale et a eu beaucoup de difficultés à sortir les émotions que l'on exigeait d'elle.
Pour le personnage du papa, le comédien, au cours des répétitions, attendait des encouragements de la part du metteur en scène et ces encouragements ne venaient pas. Il s'angoissait ! Puis, au bon moment, tout a été clair. Sa présence en scène, même et surtout pendant les temps de silence, était très forte, très intense.
Le thème de ce spectacle, universel a ému, touché tout le monde.

« Via d'Uscita » par le Centro di Teatro Internazionale (Italie)
Cette troupe existe depuis une quinzaine d'années. Une trentaine de comédiens de tous âges la composent. Ils gèrent une école de théâtre et les comédiens, qui ne sont pas tous de nationalité italienne, passent par cette école dont les professeurs sont des professionnels et tous les élèves des amateurs. Les cours ont lieu une à deux fois par semaine. L'école est autofinancée par un magasin d'accessoires, les cotisations annuelles des membres de la troupe et les entrées aux spectacles. Ils ne reçoivent aucune subvention mais ils ont un public fidélisé. Ils disposent d'une salle mais ils doivent payer une location.
La troupe produit 5 spectacles par an et certains voyagent et sont joués dans des festivals internationaux Ce spectacle-ci a été réalisé pour les Estivades mais il est susceptible, dans le futur, d'être présenté ailleurs, notamment dans les pays où l'on parle les trois langues (Maghreb, Russie,…)
Trois mois de travail ont été nécessaires pour monter la pièce. Le sujet en a été rêvé par Olga qui, venant à une répétition, a raconté son rêve aux comédiens et leur a demandé de le jouer. Répétitions après répétitions, improvisations après improvisations, le reste est un secret de fabrication qu'Olga, auteure et metteure en scène, refuse de nous dévoiler. Un comédien nous révèle malgré tout que, même devant le public, ils se réservent une part d'improvisation pour pouvoir évoluer en fonction des réactions de ce public. La metteure en scène surprend ses comédiens en cours de répétition en imposant des conditions nouvelles et elle voit comment les comédiens réagissent. C'est pour les réveiller et les obliger à rester vigilants. Elle met des obstacles et demande des cadeaux !
Les techniciens font le même parcours que les comédiens, c'est un travail d'équipe dans lequel tous ont la même importance, du 1er rôle à celui qui tient la caisse. L'un pouvant devenir l'autre selon les spectacles.
L'image du tunnel représente beaucoup de choses pour des prisonniers. Olga le sait car elle travaille au sein d'une prison. La liberté n'est pas seulement physique. On peut avoir l'esprit libre en étant enfermé. La dernière scène montre d'ailleurs la peur que peuvent ressentir des prisonniers en face de la liberté. Enfermé, tout est cadré, réglé, limité alors qu'en liberté, il n'y a plus de limite.
La dimension multiculturelle et internationale du spectacle n'est pas celle d'individus mais bien celle des peuples. Grave, sérieux ? Oui et pourtant que de rires, que d'humour ! Merci pour tout cela.

Christiane
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Festivades et Esti...Stage

Soirée espagnole à la place aux Foires.

La dégustation des produits typiques espagnols nous a tout de suite mis dans l'ambiance de la fête tant attendue des ibériques. En effet, pour les Estivadiers présents voici 3 ans, la soirée festive avait été particulièrement sympathique.
Des chants, des danses, tout le monde n'avait qu'une envie : danser et chanter. La fraîcheur du soir après une journée d'été, la sangria dans une main et dans l'autre, la main de l'être aimé … On se balance au rythme des musiques … Ah me voilà parti dans le romantisme.
Le concours de "Bota" connut également un beau succès. Je n'ai pas joué cette année, je me souviens trop de ce que ce concours provoque dans le crâne le lendemain !
Par contre, je trouve un peu dommage que ces festivités soient exclusivement organisées sur cette grande place qui, même si elle a un cachet indéniable, est un peu froide. Les artistes sont de nouveau sur scène alors que le principe de la fête est qu'ils soient à nos côtés.
Il est difficile de reproduire l'intimité que nous ressentions sur la place Albert Ier lors des autres éditions. Je garde en tête tous ces musiciens aux cultures différentes jouant ensemble sur le parvis de l'église. Guitares, synthés, accordéons, djembés, percussions, flûtes, tous les sons se mélangeaient. Toutes les voix s'accordaient.
Quoiqu'il en soit, malgré ce moment de nostalgie, la soirée d'hier était réellement fantastique et organisée de belle manière ! A la façon espagnole !

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Estivades Info N°7 - Version complète

Version PDF
Estivade_info7.pdf


Copyright © 2010. Tous droits réservés.Dernière mise à jour le samedi 9 janvier 2010