ESTIVAD' EDITO

Cliquez pour agrandir l'imageIl est 20h15, "Je déclare les Estivades 2009 ouvertes" nous proclame Pierre avec beaucoup d'émotion. Et de l'émotion, dans cette salle presque comble, il y en avait hier soir.
Après un hommage à Guy, notre ami commun, le Studio Théâtre de Monaco nous invite à partager des instants de la vie d'Edith. Nous y reviendrons dans quelques lignes …

Au début étaient le vin, le jus d'orange, les biscuits et les petits légumes (trop bons) que l'équipe des  Indispensables  (que nous vous présenterons dans un prochain numéro) avait nettoyés et coupés dans l'après-midi.
Ensuite, confortablement installés dans cette salle du Centre culturel, nous avons écouté et apprécié le discours élogieux de Monsieur Bouchat, bourgmestre de Marche-en-Famenne.
Geneviève venait de faire ses premiers pas sur ce "plateau" où nous la retrouverons avant chaque spectacle. Elle sera, et je l'écris avec humour bien entendu, votre "brigadier". En effet, dès que vous entendrez Geneviève prendre la parole, cela signifiera que le spectacle peut commencer. Sa présentation des compagnies fera office des "3 coups".

Voilà, c'est parti, nos invités d'honneur entrent en scène. Pendant près d'une heure quinze, ils nous jouent et chantent Piaf et le « manège » de sa vie qui tourne jusqu'à l'arrêt brutal, un manège usé à force de vouloir tourner trop vite, trop souvent sans jamais laisser au moteur le temps de refroidir un peu.
Un beau défi que celui-là. Le Studio prend des risques. Oser Piaf après Cotillard, n'est-ce pas donner le bâton pour se faire battre ? Et bien "que nenni", le texte d'Ariane Alban est sobre, il nous apporte un autre éclairage sur cette formidable artiste. Il nous aide à mieux comprendre la Môme et son besoin maladif de soutien, d'amour, de reconnaissance…
Tout cela dans une mise en scène sans temps mort où chaque comédien change de personnage sans changer de costumes. Un spectacle monté comme un puzzle. On s'attend à n'entendre que les "tubes" de Piaf et au contraire, on découvre aussi des chansons inconnues du début, des "standards" des années 40 – 50 ou encore des succès chantés par quelques hommes de sa vie (Montand, Moustaki, Aznavour, …).
En conclusion, ce spectacle nous pousse à réfléchir, en passant en revue la vie de de cette femme hors du commun, à l'une des dernières et superbes chansons: "A quoi ça sert l'amour…"
Nous avons eu droit hier à un kaléïdoscope de lumières, de musiques, de voix, une performance technique impressionnante et un décor simple mis en valeur par un éclairage de haute qualité.

Ca commence bien cette édition 2009 …
"Ça me fait tourner la tête … la la la la la la "

Nicolas
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Une aventure appelée "Théâtre"

(Extrait d'un livre  des année 1920 COLLECTION DU VIEUX CHAMOIS)

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Á ne pas rater aujourd'hui

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L'ALAMBICCO, Italie – « NEMESIS »

Aujourd'hui, samedi, nous délaissons la grande salle de la Maison de la Culture pour nous rendre dans la salle intime du Studio au Centre de Marche . Nous en profiterons pour faire une petite immersion linguistique grâce à nos amis de « l'Alambicco » - pour être complet : la jeune équipe de la « Compagnia Stabile di Teatro Mio » - venus de Vico Equense (Naples).
Née d'un atelier de théâtre en 2001, « L'Alambicco » n'a cessé de présenter des spectacles dans une optique de renouvellement s'il s'agit de classiques, de création, voire d'expérimentation. Car s'ils ne rejettent aucunement les grands dramaturges de leur pays, comme  Pirandello (2001), Calvino (2003), Goldoni (2004), Ruccello (2005) et un spectacle composé de textes divers d'auteurs italiens en 2006. Cette fois, c'est de l'adaptation d'un roman de Mastriani qu'il s'agit : « Nemesis », lui-même référence à un grand mythe grec, Némésis, c'est-à-dire « la Fille de la Nuit », la déesse qui punit les entreprises démésurées, la conscience du Mal, la Vengeance, la Justice immanente...  Si la Grèce sert de référent sous-jacent, l'histoire, elle, se passe bien à  Naples et l'héroïne issue d' un quartier pauvre napolitain s'appelle Colette Esposito. Le drame local qui atteint les sommets de la tragédie antique se passe entièrement à Naples. C'est donc encore la démonstration par  « l'Alambicco »  ne pas oublier le Passé dans sa volonté d'améliorer le Présent, comme disait (à peu près) un grand classique...français.
Suzane
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A ne pas rater non plus !

Cliquez pour agrandir l'imageLe  TgDeGROEP,  Belgique  présente : 
                                                                « BEDRIJF2 : IMPACT » (ACTE 2 : IMPACT)

Ce soir aussi, c'est une jeune compagnie  qui s'est lancée (en 2005) dans l'aventure théâtrale, mais avec un sérieux acquis : le parcours de Tania Poppe, « l'âme » du groupe, formée au célèbre  « Studio Herman Teirlinck » d'Anvers qui fut à la base de la carrière de tant d'acteurs professionnels flamands.
Il faut savoir que Guy Villers a, dès le départ, souhaité que deux régions de  l'AITA/IATA, autres que le CIFTA (donc non de culture latine)  soient représentées par un spectacle. Cette fois-ci, l'une des deux se trouve être très proche :  la Flandre (l'autre étant  l' « Arlekin », de Lituanie, que nous verrons ce soir animer la Place aux Foires).
Ce qu'il faut savoir également c'est que la jeune Tania Poppe s'est inspirée pour cette création  - la deuxième - des travaux du philosophe et journaliste Lieven De Cauter . Il est également professeur au « Département d'Architecture de
design urbain et de plannification environnementale » à l'Université Catholique de Louvain/Leuven ainsi que au RITS, école des arts de l'audiovisuel de Bruxelles/Brussel. Ses travaux sont centrés notamment sur la tension entre le progrès et l'expérience, la redéfinition de la ville par le virtuel et toutes les  questions
essentielles à la compréhension de ce monde globalisant.
C'est entre autres ouvrages :  « De Capsulaire Beschaving »  qui a inspiré Tania Poppe dans son écriture, sa mise en scène et le jeu, qu'elle partage avec
d'autres jeunes acteurs.
Englué dans une sorte de « tunnel virtuel », l'Humain risque-t-il de devenir un « Chess Machine » ?
Suzane
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Estivades et Esti...Stages

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ITINERAIRE ... D'UNE PASSIONNEE*

« Enfant » dit Blanche « je jouais avec des vis, des clous, des crayons de couleur, des échantillons de toutes sortes pour construire des châteaux, des forts, des paysages sous les yeux impassibles de mes poupées, alignées sagement contre le mur de ma chambre » 
Si Blanche grandit... les choses changèrent-elles pour Blanche De Smet ?

En 1964, elle découvre, ravie, sa caverne d'Ali-Baba, les caves de l'Atrium, où plusieurs troupes entreposaient leurs décors... une aubaine pour notre bricoleuse qui, elle, expérimentait - avant tout le monde et la mode - les joies de la récupération

Ainsi commença sa « vie de bohème »... et une liste impressionnante de décors. Ses préférences allaient vers la conception de décors nécessitant des changements multiples à réaliser « de bric et de broc ».  Les défis, quoi ! C'est ainsi que lui est venu ce surnom qu'elle aime beaucoup :  « décoratrice de quat'sous »

Avec ses  fameuses « ficelles » et ses précieuses « astuces », elle continue à mettre son imagination au service de spectacles de tous genres, du classique au plus actuel, du prestigieux  au plus modeste ...Blanche n'a pas de barrières. Disons en passant que Blanche de Smet a reçu les palmes d'argent de l'Ordre de la Couronne, elle qui travailla avec des metteurs en scène professionnels tels Louis Verlant, Henri Billen, Georges Randax, Jean-Paul Landresse, Lucien Froidebise, Anne Carpriau...  a toujours aimé  se frotter à ces  « fous de théâtre », amateurs jeunes ou  confirmés. Il est vrai qu'elle a toujours fait sienne cette réflexion de Louis Verlant :  Pour faire du Théâtre Amateur, il faut être fou mais... que c'est beau d'être fou à ce point »

Blanche a aussi changé de casquette en coiffant celle de rédactrice-réalisatrice du Bulletin Trimestriel de la FNCD et multiplie ses activités extérieures en faisant partie de jurys, comme en devenant Vice-Présidente  de la FNCD et Responsable des Relations Extérieures.


Suzane
référence à son bel album illustré : « Itinéraire d'une décoratrice de « quatresous »

Estivades Info N°2 - Version complète

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Estivade_info2.pdf


Copyright © 2010. Tous droits réservés.Dernière mise à jour le samedi 9 janvier 2010